Des dents de lait au dents définitives

 

Les premières dents percent vers l’âge de 6 mois, et c’est à partir de 6 ans que les dents temporaires tombent et vont être remplacé progressivement par les dents définitives.

De l’âge de 6 ans à l’âge de 13 ans approximativement, on parle de denture mixte ( dent de lait et dent définitive sont sur les arcades dentaires). Lorsque toutes les dents de lait sont tombées, on parle de dentition définitive.

 

D’une dentition à l’autre

  • Les incisives  : les incisives temporaires tombent entre 6 et 9 ans  et les incisives définitives apparaissent entre 7 et 10 ans.
  • Les canines : les canines temporaires tombent entre 10 et 12 ans  et les canines définitives apparaissent entre 11 et 13 ans.
  • Les molaires : les molaires temporaires tombent entre 9 et 11 ans. Elles sont remplacées par les prémolaires définitives qui sortent entre 10 et 13 ans.

La première molaire définitive sort vers l’âge de 6 ans ( on l’appelle la dent de 6 ans ) et elle se situe derrière les prémolaires.

La deuxième molaire définitive pousse vers l’âge de 12 ans derrière la première molaire définitive. La troisième molaire définitive ou dent de sagesse pousse vers l’âge de 18 ans derrière la deuxième molaire.

Les dents définitives sont placées sous les dents de lait. En poussant les dents définitives usent les racines des dents de lait qui ainsi finissent par tomber. C’est donc celles-ci qui provoquent la chute des dents de lait.

Une hygiène rigoureuse.

Un brossage régulier, au minimum deux fois par jour est encore plus important lors de l’apparition des dents définitives. La première dent définitive qui pousse est la première molaire. Elle apparait très tôt sur l’arcade dentaire à l’âge de 6 ans. Elle est très importante pour la mastication et va donc être très sollicitée. Sa morphologie présente à sa surface des sillons qui peuvent être étroits et profonds. C’est à partir de ces sillons que débutent 80 % des caries des dents définitives chez l’enfant.

Le scellement des sillons appelés sealants est un moyen de prévention de ces caries. Les sealants sont des vernis, résine fluide, appliqués et coulés dans les sillons afin de protéger la dent de l’attaque bactérienne responsable des caries. Ce traitement est indolore, pris en charge par la sécurité sociale jusqu’à l’âge de 14 ans pour les 1ere et 2eme molaires définitives des enfants.

Il est important également de limiter la consommation de sucre sous toutes ses formes durant cette période.

Les caries des dents de lait doivent être traitées, l’infection pouvant sinon se propager au germe de la dent définitive qui lui succèdera.

 

Une hygiène de vie saine, une alimentation équilibrée, des contrôles réguliers chez le chirurgien dentiste et des mesures de préventions assure ainsi le meilleur environnement pour une belle dentition.

Les Dents de Lait

Les dents de lait chez l’enfant représentent ce que l’on appelle la dentition temporaire. Celle ci sera suivie d’une dentition mixte, c’est à dire comprenant à la fois des dents de lait donc temporaire, et des dents permanentes. Lorsque toutes les dents de lait seront remplacées par les dents définitives, on aura alors une dentition permanente.

Les dents de lait sont au nombre de 20. Leur éruption se fait entre l’âge de 6 à 10 mois pour la mâchoire inférieur, et 7 à 12 mois pour la mâchoire supérieur.

 

Les différentes catégories de dents.

En dentition temporaire nous avons:

  • 8 incisives : 4 incisives sur la mâchoire maxillaire ( supérieure ) et 4 incisives sur la mâchoire mandibulaire ( inférieure ) .
  • 4 canines : 2 sur la mâchoire supérieure et 4 sur la mâchoire inférieure
  • 8 molaires de lait : 4 sur la mâchoire supérieure et 4 sur la mâchoire inférieure

 

Eruption et chute des dents de lait.

Les premières dents qui font leur éruption chez l’enfant sont les incisives. Il existe deux types d’incisives : les incisives centrales et latérales.

A la mâchoire supérieure les incisives centrales font leur éruption entre l’âge de 7 à 12 mois et les incisives latérales entre l’âge de 9 à 13 mois. A la mâchoire inférieure, les incisives apparaissent entre l’âge de 6 à 10 mois. Donc à peu près à l’âge de 1 an, les enfants commencent à avoir leur première dent.

Les canines font leur apparition entre 16 mois et 2 ans. Les premières molaires de lait font leur apparition entre 1 an et 1 an demi, et les deuxième molaires de lait font apparition entre 2 et 3 ans.

 

Comment prendre soin des dents de lait.

 

L’apparition des premières dents de nos bébés est un événement pour les parents. Ces dents font partie des premiers changement dans la vie des nourrissons, et chaque enfant est différent face à l’apparition des premières dents, certains vont les avoir très tôt, alors que d’autres n’en auront pas une seule à 1 an. Dans la majorité des cas, à l’âge de 3 ans, la dentition temporaire est composée de toutes les dents de lait.

Les dents de lait au même titre que les dents définitives ne sont pas exemptes de caries ou d’infections. Elles doivent être surveillées et contrôlées le plus tôt possible par votre chirurgien dentiste. Il faut éviter dès le plus jeune âge de donner des biberons sucrés à l’enfant ce qui provoqueront ce qu’on appelle les caries du biberon.

Vers l’âge de 18 mois, il fait commencer à apprendre à l’enfant à se brosser les dents, même si il faut l’aider encore pendant quelques années, il est très important de lui faire prendre cette habitude le plus tôt possible. Il est préférable jusqu’à l’âge de 5-6 ans d’utiliser une petite brosse à dents douce avec un peu de dentifrice spécifique pour enfant.

 

Il est fortement recommandé d’amener votre enfant dès l’âge de 3 ans consulter un chirurgien-dentiste. Celui-ci s’habituera ainsi au rituel de la consultation dentaire et le dentiste se fera un plaisir de lui expliquer l’importance de prendre soin de ses dents.

L’apnée du sommeil : les différentes phases

L’apnée du sommeil : les différentes phases

 

 

 

 

 

Le rétrécissement des voies respiratoires durant le sommeil est responsable du ronflement. Lorsque ce rétrécissement des voies respiratoires interrompt totalement le passage de l’air, le dormeur étouffe et on parle alors d’apnée obstructive du sommeil.

 

Lorsque le nombre d’apnées est important, on souffre d’une maladie qui s’appelle le SAOS : le Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil. A partir de là, tous les patients souffrant d’apnée ronflent. En revanche, les patients souffrant de ronflements ne sont pas nécessairement apnéiques, mais risquent de le devenir au fil du temps.

 

Une apnée dure au minimum 10 secondes et peut dépasser une minute. Ce phénomène d’arrêt respiratoire cyclique devient grave s’il se répète 10, 100 ou 1000 fois par nuit.

 

Quelles sont les phases du SAOS ?

On distingue trois phases :

  • suffocation
  • alerte
  • réveil

 

Phase de suffocation

L’obstruction des voies aériennes supérieures (voies respiratoires) déclenche une apnée obstructive. Durant le sommeil, le dormeur, malgré cette obstruction, cherche à inspirer, mais il n’y parvient pas.

La suffocation est, quelquefois, due à l’absence de la commande respiratoire, c’est-à-dire lorsque le cerveau oublie d’envoyer un signal aux muscles respiratoires. On parle alors d’une apnée centrale qui est bien plus rare.

Cette phase de suffocation peut provenir d’une obstruction, d’un manque de commande de la part du cerveau ou des deux.

 

Phase d’alerte

Passé la phase de suffocation, le dormeur va entrer en phase d’alerte. Le cerveau commande au coeur un afflux sanguin mais, privé d’oxygène, il ne peut pas répondre à cette demande. Pour ne pas étouffer, le cerveau commande un réveil musculaire total :c’est ce qu’on appelle le micro-éveil.

 

Phase de réveil

Cette dernière phase est très courte. Du fait de la commande du cerveau, tous les muscles dilatateurs du pharynx se contractent et libèrent les voies respiratoires. Ainsi, l’air peut passer et le dormeur en phase d’apnée reprend son souffle et généralement émet un très fort ronflement.

 

Conclusion

Ces trois phases du SAOS se déroulent durant le sommeil sans qu’à aucun moment le patient ne soit conscient. Le moment du micro-éveil, durant la phase d’alerte, se déroule à un des stades du sommeil. Lorsque la respiration reprend, le cycle du sommeil repartira alors non pas au stade où il s’était arrêté, mais au premier stade de l’initiation du sommeil. C’est donc analogue à une réinitialisation du cycle du sommeil.

 

Aussi, le patient faisant des micro-éveils de façon répétée, avant ou au début du sommeil profond, verra annuler son cycle réparateur. De façon répétée, cela entrainera une fatigue importante et un état de somnolence durant la journée.

L’apnée du sommeil : les conséquences

L’apnée du sommeil : les conséquences

 

 

 

Le sommeil, composé de 4 à 6 cycles, est et doit être réparateur, tant sur le plan physique que psychique. Toute interruption, même brève, du sommeil aura alors des conséquences sur ces deux plans.

 

L’apnée du sommeil, qui est une maladie entraînant des micro-éveils, pouvant atteindre jusqu’à 1000 apnées par nuit, engendrera fatigue, modification du comportement et maladies cardio-vasculaires.

 

Micro-éveil : sommeil non réparateur

Chez le patient souffrant d’apnée, l’absence de sommeil profond va entraîner une accumulation de fatigue. Celle-ci aura donc des impacts tant sur le plan personnel que professionnel. Stress, lassitude, irritabilité, inattention, somnolence, difficulté de concentration, essoufflement et prise de poids sont les conséquences de ce manque de sommeil réparateur (sommeil fragmenté) par les micro-éveils pouvant aller jusqu’à la fausse dépression.

 

La personne souffrant d’apnée va ressentir les premiers signes dès le matin : le réveil est laborieux, on manque d’énergie, on commence la journée fatigué et tout ce qu’on doit faire devient une épreuve. La somnolence, les coups de pompe.. peuvent entraîner une irritabilité : on est épuisé.

 

Manque d’oxygène

Le manque d’oxygène du fait de l’arrêt respiratoire cyclique coupe de façon temporaire l’approvisionnement du sang en oxygène. Ce manque d’oxygène aura des conséquences au niveau cardiovasculaire et pourra provoquer diabète, prise de poids, défaut de croissance et nycturie.

 

Conclusion

On voit donc que les conséquences du SAOS sur la santé sont multiples et importantes : troubles métaboliques et hormonaux, troubles du comportement, risques cardiovasculaires et somnolence. Il est important de consulter un spécialiste, à savoir pneumologue ou cardiologue, qui effectuera différents tests permettant d’évaluer la somnolence d’un patient ainsi qu’une polysomnographie (enregistrement du sommeil pendant la nuit).

Les cycles du sommeil et le ronflement

Les cycles du sommeil et le ronflement

La durée du sommeil varie en fonction l’âge et de notre mode de vie. En général celle ci est de 9 heures pour un enfant et un adolescent et moins de 6 heures pour 10% des adultes et des personnes âgées. Au cours d’une nuit, nous avons 4 à 6 cycles de sommeil de 60 à 90 minutes chacun. Chaque cycle est composé de quatre stades. Nous avons tous un rythme de vie different, mais tous les cycles de sommeil se ressemblent.

Durant ces cycles, la respiration va se modifier. Lorsque la respiration est perturbée par une obstruction du passage de l’air, celui aboutit soit à des ronflements, soit à de l’apnée du sommeil, soit au deux.

 

Les quatre stades du sommeil

 

          Stade 1 : Stade de somnolence

Ce premier stade est uniquement au début de premier cycle. On baille et on commence à s’endormir.Il correspond à l’endormissement et dure de 5 à 10 minutes.

          Stade 2 : sommeil léger

C’est le moment où on s’endort réellement. Le cerveau est très réceptif et on donc très sensible à tout ce qui nous entoure : les bruits, la luminosité…  La respiration et les pulsations du coeur ont un rythme plus lent. Ce stade dure 15 à 20 minutes.

          Stade 3 : sommeil profond

Ce stade est le plus réparateur. On n’entend plus rien et on dort très profondément, la respiration est lente et profonde, les muscles se relâchent. L’activité cérébrale est arrêtée. Ce stade dure de 30 à 60 minutes et se répètent durant les 3 ou 4 premiers stades de la nuit.

          Stade 4 : le sommeil paradoxal

Reprise de l’activité cérébrale. Alors que le corps reste inerte, c’est le moment où l’on rêve. Les yeux s’agitent derrière les paupières closes. Le rythme cardiaque et la respiration sont plus irréguliers. Ce premier sommeil paradoxal marque la fin du premier des 4 à 6 cycles qui composent une nuit. Il dure 20 minutes.

A la fin de ce cycle soit on se réveille, soit on se replonge dans le sommeil léger en débutant alors le second cycle.

 

Le ronflement

 

Le ronflement est directement lié à la respiration, plus précisément un problème de circulation d’air. Il existe aujourd’hui deux types d’appareillages qui ont le même objectif : ouvrir le diamètre du pharynx et faciliter le passage du flux respiratoire.

 

  • OAM, Orthèse d’avancée mandibulaire

Celle-ci, par une action mécanique sur les mâchoires maxillaires (du haut) et mandibulaires (du bas), permet d’atteindre cet objectif. L’OAM est réalisée par le chirurgien dentiste sur prescription du pneumologue ou cardiologue suite à un examen d’enregistrement du sommeil (polysomnographie). Cette orthèse est composée de deux gouttières en résine faite sur mesure et reliées entre elles par des biaillettes. On la porte toute la nuit pour stopper les ronflements.

 

  • La VPPC, la Ventilation par Pression Positive Continue

Cette machine, en propulsant de l’air va forcer l’ouverture du pharynx.

 

Aujourd’hui en fonction de la sévérité des ronflements ou de l’apnée du sommeil, on utilisera une de ces solutions qui sera très efficace.  

L’enfant les parents et le cabinet dentaire.

A l’attention des parents!

 

A la naissance l’état bucco-dentaire du nouveau-né est parfait. Il nous faut rappeler ici qu’une mauvaise habitude qui consiste pour les parents ou leurs proches à succer la tétine avant de la mettre dans la bouche du bébé, ou à refroidir le contenu d’une cuillère avant de l’enfourner dans la bouche du bébé sont des gestes qui sont des vecteurs de transmission d’infection bucco-dentaire des parents vers leur enfant. La première porte d’entrée des infections est la sphère bucco dentaire.

 

Les parents en l’absence de tout troubles avérés peuvent conduire leur enfant chez le chirurgien dentiste dès l’âge de 3 ans.

Les parents ont un rôle essentiel dans l’approche du chirurgien dentiste pour leur enfant. Leur crainte, leur stress personnel auront des répercussions immédiates. Il est important d’amener le plus rapidement possible son enfant au cabinet dentaire afin de le familiariser au cadre sans appréhension.

 

La première visite sera ludique et sera une prise de contact rassurante  entre l’enfant et le praticien. Ils veilleront à ne pas faire naître d’inquiétude chez leur enfant.

Les parents doivent faire attention avant leur première visite à ne pas dire de phrase négatives tel que “n’ais pas peur” , “ca va bien se passer”, “ne t’inquiètes pas”, “tu verras tout ira bien” qui laisse sous entendre un inconnu effrayant et fait le transfert de l’angoisse des parents sur l’enfant.

 

Déroulement de la première visite.

 

Lorsque l’enfant arrive dans la salle du cabinet dentaire, le praticien, pour le mettre à l’aise le fera asseoir sur le fauteuil tout en lui parlant et lui expliquant ce qu’il va faire.

Une fois familiarisé le dentiste pourra expliquer à l’enfant la raison de sa visite à savoir, si il se brosse bien les dents et si non lui apprendre les bons gestes, sa poussée dentaire, et si il y a présence de caries.

 

L’enfant doit comprendre également en quoi les gestes et la nourriture qu’il mange au quotidien peut avoir une conséquence sur ses dents. Si il suce son pouce ou sa tétine trop fréquemment ses dents peuvent se décaler et son palais se modifier, si il mange trop de bonbons ou de sucreries il peut avoir des caries qui peuvent lui faire très mal.

 

Hormis une urgence dentaire, cette première consultation tiendra lieu de visite et prise de contact. L’enfant reviendra donc régulièrement tous les 6 mois, pour des contrôles de visite.

Comment remplacer une dent manquante?

Il existe plusieurs méthodes pour remplacer une dent absente chez un patient, soit une solution fixe, soit une solution amovible. Le chirurgien-dentiste est le professionnel de santé le plus performant pour étudier avec vous, en fonction de l’état de vos dents, la solution la plus adaptée.

 

Les solutions fixes.

 

                   1.La solution implantaire

 

Pour pouvoir bénéficier d’une solution implantaire, le chirurgien dentiste s’assurera par une radio et par un scanner qu’il y a suffisamment d’os pour recevoir cet implant. L’implant est une vis en titane qui fait fonction de racine artificielle implantée dans l’os. Autour de cet implant, lors de la cicatrisation une ostéointégration va se faire, c’est à dire que de l’os  va se reformer autour de la vis. A l’issus de quatre à six mois, l’ostéointégration est contrôlée, et le dentiste pourra réaliser la couronne en céramique qui remplacera donc la dent absente.

Cette solution est la plus favorable lorsque les dents voisines sont saines et qu’il y a suffisamment d’os.

 

                   2.Le bridge

 

Comme son nom l’indique, le bridge en anglais signifie un pont. Le dentiste va se servir des deux dents qui bordent à droite et à gauche cette édentation. Cette solution est utilisée lorsque les dents de part et d’autre ont déjà été dévitalisées et traitées. On se servira donc de ces deux dents piliers qui seront également couronnées afin de réaliser un bridge de trois dents contiguës solidarisées.

Cette solution est fixe car le bridge est collé sur les deux dents supports de la dent intermédiaire.

 

                   3.Le bridge collé

 

Cette solution est utilisée lorsque les dents de part et d’autre de la dent manquante sont saines, indemne de caries, et que l’on n’a pas suffisamment d’os pour recevoir d’implant.

Des ailettes métalliques solidarisées et intégrant la dent absente vont être collées sur la face interne des dents, permettant ainsi de ne pas toucher aux dents saines.

Il y a des risques de décollement et ce types de bridge doit être renouvelé après quelques années. Cette solution n’est pas adaptée pour remplacer les molaires, sur lesquelles s’exercent les forces masticatoires les plus importante de la cavité buccale.

 

La solution amovible.

 

Il s’agit d’un petit appareil en résine sur une demi arcade. C’est sur cet  appareil que sera posé la dent manquante. Cet appareil appelé prothèse adjointe partielle est constitué d’un base en résine sur laquelle est fixée une dent et de deux crochets qui prennent appuis sur les deux dents qui entourent l’édentation .

Cette prothèse doit être retirée et brossée en même temps que les trois brossages quotidiens, afin d’éviter le dépôt de plaque dentaire sur la résine.

On l’appelle amovible car  comme son nom l’indique il peut se retirer, contrairement aux autres solutions qui elles sont fixes.

 

Ainsi le professionnel de santé, le chirurgien dentiste, à l’issus d’un examen clinique approfondi, l’état de santé général du patient et examen radiologique et scanner, sera à même de vous proposer la solution la plus adaptée à votre cas.

le bruxisme : Grincement des dents

Cette pathologie concerne un nombre de plus en plus important de la population, il s’agit du grincement des dents durant le sommeil. Dans la plupart des cas, c’est le conjoint qui constate le bruxisme chez son partenaire, car il est difficile de s’en rendre compte soi-même.

 

Le bruxisme est un serrement des dents qui se manifeste par un grincement principalement la nuit. Il existe deux formes de bruxismes :

 

  • le grincement intempestif des dents du bas contre celle du haut
  • le serrement continue des mâchoires

 

Deux causes sont essentiellement évoquées en face de patients bruxomanes. Une cause psychosomatique et une cause liée à l’occlusion dentaire. La cause psychosomatique est dûe dans la plupart des cas au stress et à l’anxiété du quotidien. L’occlusion dentaire est l’insertion des dents de la machoire mandibulaire (mâchoire du bas) avec la machoire maxillaire (mâchoire du haut). Si cette occlusion n’est pas parfaitement équilibrée, il peut en résulter un grincement nocturne.

Après une nuit entiere avec les dents serrées, les personnes atteintes de bruxisme se réveillent avec des douleurs au niveau des joues, de la mâchoires, des articulations, du dos et une sensibilité au niveau des dents.

Si ces symptômes apparaissent, il faut alors consulter son chirurgien dentiste pour envisager avec lui les différentes solutions qui s’imposent face à ce problème.

 

Lors d’une visite chez le dentiste, celui-ci va au cours de l’examen dentaire constater une perte d’émail importante au niveau des dents. Cette perte d’émail appelée abrasion, provoque des sensibilités au froid, au chaud, aux agrumes, et au sucre sous toutes ses formes.

La perte d’émail est un problème qu’il ne faut surtout pas négliger. Si cette perte est importante, la dent devient alors plus courte, et si la dent est plus courte le nerf est à vif et les douleurs peuvent devenir insupportables. Il faudra donc reconstituer les dents atteintes par des prothèses dentaires.

Comment empêcher le bruxisme de devenir un réel problème ? La solution est simple : dès ce problème décelé, il faudra porter des gouttières transparentes la nuit qui stopperont l’usure de l’émail et toutes les conséquences que cela engendre.

C’est le chirurgien dentiste qui réalisera cette gouttière, encore appelé orthèse à partir d’empreintes individuelles adaptée de façon précise à votre arcade dentaire.

Des contrôles réguliers permettront au dentiste d’ajuster au mieux cette gouttière par des réglages et des meulages en fonction de l’importance de l’usure due au bruxisme nocturne.

 

 

L’Halitose : Mauvaise haleine

L’halitose est un phénomène qui touche environ 30% de la population adulte mondiale , et qui pourtant encore aujourd’hui , est un sujet sensible à aborder. Plus communément connu sous le nom de “ mauvaise haleine”, l’halitose a diverses causes dont la principale est l’entretien de la cavité bucco-dentaire.

 

Dans la plupart des cas, l’halitose est causée par des bactéries qui se logent sur les dents. La gingivite est l’infection de la gencive, si celle-ci n’est pas soignée rapidement par un chirurgien dentiste, les bactéries persistantes pénétreront entre la dent et la gencive et s’y logeront alors en dégageant une odeur désagréable. De même pour les caries, les bactéries ayant pris pour demeures nos dents  créeront ce phénomène. Dans ces cas là il est facile d’y remédier, le soin procuré par un professionnel de la santé réduira instantanément l’halitose.

 

Mais un tiers de la population touchée par ce phénomène n’a aucun problème dentaire particulier. La question alors posée est : d’où vient cette odeur et comment l’atténuer ?

Tout le monde a une quantité de bactéries normales à l’intérieur de la bouche. Ces bactéries se nourrissent de protéines et en les consommant vont libérer des composés soufrés volatiles. Ces bactéries se cachent entre les dents ainsi que sur la langue. Entre les dents et le fond de la langue il y a moins de salive, or la salive joue en partie le rôle de nettoyant anti-bactérien.

Il existe plusieurs remede pour enlever la mauvaise odeur.

La plus connue et la plus courante est bien évidemment le bain de bouche. Celui ci consiste à nettoyer à l’aide d’un désinfectant à “purifier” la bouche. Le principe est simple, il faut boire le liquide attendre quelque minutes que le produits agisse, puis recracher. Ce système marche mais ne suffit pas à enlever entièrement les bactéries néfastes car il les traite en surface et non pas en profondeur.

Le deuxième le plus utilisé est le fil dentaire. Souvent parfumé à la menthe, il est très efficace car il est assez fin pour passer entre les dents et ainsi déloger les bactéries qui s’y cachent.

Enfin la troisieme methode est le brossage linguale. Sur beaucoup de brosse à dents aujourd’hui, la deuxième face est prévu au nettoyage de la langue, et il existe des petites brossettes pour la langue. Cette brosse permet de nettoyer en profondeur les bactéries cachées sur la langue pour enlever la mauvaise odeur qui s’en dégage.

Attention, le brossage linguale ne doit pas être systématique.

Si l’halitose persiste, il faut envisager un problème d’origine gastrique à traiter par un spécialiste, à savoir un gastro-entérologue.

L’effet du sucre sur les dents

Le sucre, de la famille des glucides, est présent dans notre alimentation nos boissons, notre quotidien. Sa consommation est essentiel, carburant énergétique, permettant le bon fonctionnement de nos cellules. Sa surconsommation a des effets néfastes au niveau de la santé. Nous allons traiter ici ses effets sur la sphère buccale.

 

Pourquoi le sucre est il mauvais pour les dents ?

 

De nombreuses bactéries recouvrent nos dents. Si ces bactéries ne sont pas éliminées rapidement par le biais du brossage, celles-ci se déposent sur les dents et forment un film blanchâtre et adhérent : c’est la plaque dentaire.

La principale substance dont se nourrissent les bactéries pour pouvoir survivre sur nos dents est le sucre. Une fois ces bactéries rassasiées en sucre, elles fabriquent alors dans notre cavité buccale une substance acide qui est néfaste pour nos dents. En effet, cette substance acide attaque directement l’email de nos dents, qui se déminéralise alors petit à petit, provoquant la formation d’une carie.

Une fois cette carie installée, elle détruit l’émail puis la dentine de la dent jusqu’à atteindre le nerf, ce qui créera une douleur intense. C’est cette douleur qu’on appelle une rage de dent.

Cette infection peut progresser sur toute la racine atteignant alors l’os de la mâchoire, créant un abcès dentaire qui se caractérise par une fièvre ,un gonflement localisé des gencive et une grande douleur.

Le premier stade de la carie est une attaque de l’émail qui n’est pas forcément douloureux, c’est pour cela qu’il faut consulter au minimum deux fois par an son dentiste qui stoppera l’évolution de cette carie afin qu’elle n’atteigne pas les couches plus profondes.

 

Comment limiter les effets néfastes du sucre

 

Lorsque nous mangeons du sucre, celui-ci, comme nous venons de le voir ci dessus, se dépose sur l’émail de nos dents.

Pour éviter que celui ci y réside et commence à attaquer notre émail dentaire, il faut se brosser les dents au minimum deux fois par jour.

Pour que ce brossage soit efficace, il est important d’utiliser une brosse à dent à poil très fins (2mm) et doux pour que celle-ci puisse atteindre toutes nos dents. Le brossage doit se faire en trois temps: tout d’abord la face avant de nos dents, puis la surface supérieure et enfin l’intérieur, tout en s’assurant de bien atteindre toutes les faces de la dent , y compris la jonction avec la gencive .On peut s’aider pour cela du révélateur de plaque dentaire pour confirmer un brossage efficace.

Ainsi, le sucre a un impact important sur notre bonne santé bucco-dentaire il est nécessaire d’en prendre connaissance afin de se prémunir  des effets  rapides et irréversibles entraînant également des conséquences sur l’ensemble de notre santé générale .